Ce type d’ouvrage d’art permet le franchissement d’une infrastructure – comme une voie ferrée ou une route à grand débit – qui exerce un effet de coupure dans le territoire et allonge les trajets des cyclistes en les forçant à faire des détours.
GUIDE VELOMesures de promotion du vélo | 1.3.2 Infrastructures et aménagements
|
Ce type d’ouvrage d’art permet le franchissement d’une infrastructure – comme une voie ferrée ou une route à grand débit – qui exerce un effet de coupure dans le territoire et allonge les trajets des cyclistes en les forçant à faire des détours.
Tout comme une passerelle, un passage inférieur (« P.I. ») améliore la connectivité d’un réseau en permettant aux cyclistes de s’affranchir des barrières physiques. Un passage inférieur réservé aux mobilités actives garantit à ses usagers et usagères une traversée en toute sécurité, notamment lorsque le passage « à niveau » est difficile (route très large) ou dangereux (fort trafic). Dans le domaine des infrastructures ferroviaires, les passages souterrains présentent l’avantage, par rapport aux passages supérieurs, d’avoir moins de dénivelés à franchir.
Tous les types de cyclistes et motifs de déplacement sont concernés, mais les cyclistes débutant-e-s apprécieront d’autant plus cette possibilité de traversée hors trafic.
Un des enjeux les plus importants d’un passage inférieur est le sentiment de sécurité des usagers et des usagères. Les dimensions du passage doivent être suffisantes (rapport entre longueur, largeur et hauteur) et les recoins sombres ou cachés évités. La luminosité à l’intérieur du passage tout comme la propreté du lieu ont une grande influence sur le sentiment de sécurité. La cohabitation entre piétons et cyclistes est un autre enjeu important. Comme pour les passerelles, les accès au passage inférieur doivent être soignés et les pentes minimisées afin de garantir le confort et la sécurité des usagers et des usagères.