GUIDE VÉLO

Les cyclistes sont amenés à rouler sur différents types de revêtement : bitume, asphalte, pavés, revêtement stabilisé ou chaille. Dans certaines situations, l’asphalte peut être teinté en rouge, beige, etc. L’entretien est important afin de garantir la qualité des infrastructures cyclables. Il s’agit de s’assurer qu’elles ne soient pas recouvertes de feuilles en automne, de neige en hiver, ou obstruées par des branches d’arbres.

Les cyclistes sont sensibles au revêtement : une surface lisse minimise la dépense d’énergie et améliore leur confort. Le type de revêtement influence donc la vitesse. Le recours à des revêtements spéciaux – à l’aide de matériaux ou coloris différents – permet de guider les cyclistes sur la chaussée.

La sécurité peut être accrue par le marquage de certaines zones potentiellement dangereuses, par exemple lors de croisements avec le trafic motorisé. Ce marquage est rouge en Suisse. Il est parfois vert ou bleu dans d’autres pays. Une coloration systématique des aménagements cyclables, comme les «cycle superhighways» à Londres, ou l’utilisation d’asphalte coloré comme aux Pays-Bas, contribue également à la visibilité du réseau. De même, l’entretien des infrastructures cyclables garantit l’efficacité et la sécurité des itinéraires cyclables toute l’année.

Les revêtements doivent assurer une bonne qualité d’adhérence, notamment pour le freinage et dans les virages lorsque la chaussée est mouillée.

La coloration d’une surface en rouge attire l’attention des usagers et des usagères de la route sur les zones de danger, mais ne résout pas le problème de sécurité à la base. Elle ne devrait donc être utilisée que lorsqu’il n’existe pas d’autres solutions plus efficaces. En outre, y recourir trop fréquemment risque d’en banaliser l’effet. La coloration systématique des réseaux cyclables n’est pas autorisée actuellement en Suisse. L’entretien des aménagements cyclables doit être une priorité des communes, notamment en hiver (déneigement).